Une soirée inoubliable sous le signe du sport et de l'émotion Monaco
Dans ce podcast, on fait des rencontres, des vraies. A Monaco, pendant SPORTEL Awards, les rendez-vous s’enchaînent à une cadence effrénée. Malgré ce rythme très sportif, on a pris le temps d’une pause. Deux micros, un enregistreur. Des sportifs et des sportives de haut vol pour une interview, un échange différent.
Tous ont pour point commun d’avoir brillé sur la scène internationale.
Mais en fait, on avait très envie de les emmener sur un autre terrain. On voulait les laisser fendre un peu l’armure, découvrir des personnalités fortes, voire hors normes. Aborder aussi bien leurs succès que leurs échecs, entrer dans les secrets de leur mental, savoir ce qui les fait vibrer...
Tout ce qui pourrait nous permettre de décoder l’ADN des champions…
#5
Dans cet épisode, on passe un moment avec Gwendal Peizerat, ancien danseur sur glace, médaillé d’or aux JO de Nagano en 2002, avec Marina Anissina.
Et avant même de démarrer, on savait que ce podcast ne serait pas comme les autres.
Parce que Gwendal, il aime faire les choses à sa manière, avec une spontanéité et un enthousiasme communicatifs.
L’air de rien, celui qui a aussi remporté deux championnats d’Europe et un championnat du monde
nous a confié qu’il n’avait jamais vraiment eu la flamme d’un compétiteur.
Et que le patinage, c’était sympa, mais qu’il s’y était surtout accroché parce que la discipline réunissait plusieurs de ses passions : les sports de glisse, la danse, le contact avec le public, mais aussi la musique.
Vous ne le savez peut-être pas, mais aujourd’hui Gwendal Peizerat se donne à fond dans la guitare, poste ses chansons sur les réseaux et fait des concerts.
Entré dans la cinquantaine, le Lyonnais, qui est aussi chef d’entreprise, déteste qu’on l’enferme dans une case.
Et c’est sans doute ce qui le rend si libre…
#4
Dans ce quatrième épisode nous recevons Téo Andant. Il a 24 ans, il est né à Nice, il vit du côté de Menton, il est licencié à l’AS Monaco athlétisme. Et aux championnats du monde de Budapest, en 2023, il a remporté l’argent avec ses partenaires de l’équipe de France. De quoi le mettre sur de bons rails pour les JO de Paris, où lui et ses amis rêvent de briller.
Avec Téo, on a parlé de ça, bien sûr. Mais aussi de ce qui se passe dans la tête d’un coureur en plein effort, de la manière de doser entre préparation millimétrée et lâcher prise. Le spécialiste du 400 nous a aussi expliqué pourquoi ce tour de piste qu’il aime tant, même s’il le fait souffrir, a quelque chose de spécial.
Après cette mise en jambes, Téo Andant nous a parlé de sa préparation mentale, de ce satané blocage qui le faisait dérailler dans la dernière ligne droite. Il nous a aussi raconté comment l’envie d’engranger des souvenirs pour la vie et le désir de partager des émotions fortes avec ses parents guidait sa ruée vers l’or…
#3
Aujourd’hui, on est avec une femme vraiment hors norme.
Mélina Robert-Michon a 44 ans et elle évolue
toujours au plus haut niveau dans sa discipline, le lancer de disque.
A Paris, elle vivra ses septièmes Jeux olympiques. Oui oui, septièmes, vous avez bien entendu… Médaillée d’argent à Rio,
en 2016, l’athlète est sur le pont depuis les Jeux de Sydney, en 2000. Incroyable.
Souvent, on lui a répété que les lanceurs en tous genres n’intéressaient pas grand monde. Aujourd’hui, une rue et un stade portent son nom. Un honneur assez rare pour des sportifs vivants et encore plus rare pour ceux qui sont encore en activité.
A Monaco, Mélina Robert-Michon était la présidente du jury de SPORTEL Awards, une expérience qui lui a bien plu. Une parenthèse avant une saison qui la mènera, peut-être, à ses derniers JO.
Je dis peut-être parce qu’avec cette championne, rien n’est jamais sûr. Le temps passe, évidemment. Mais après deux pauses pour donner naissance à deux petites filles, la flamme est toujours là, le physique et le mental suivent. Alors Mélina poursuit son chemin, en repoussant le moment où il faudra penser à sa deuxième vie.
#2
Aujourd’hui, on est avec le gymnaste antibois Samir Aït-Saïd, grand spécialiste des anneaux et membre fidèle de la famille de SPORTEL Awards.
A 34 ans, Samir compte six médailles européennes, dont une d’or en 2013 et une troisième place aux Mondiaux de 2019. Un superbe palmarès qu’il espère enfin enrichir d’une médaille olympique, cet été à Paris.
Entre Samir Aït-Saïd et les JO, c’est une drôle histoire, pas vraiment drôle du tout, à vrai dire. Parce qu’avant de devenir porte-drapeau à Tokyo, avec la judokate Clarisse Agbegnenou, le gym est entré dans les mémoires à cause d’une terrible blessure à Rio, en 2016..
Quatre ans plus tôt, son corps l’avait déjà lâché pour Londres. A Tokyo, en 2021, Samir a bien disputé la finale et terminé 4e.. Mais avec un biceps en lambeau qui l’a freiné pendant une longue période ensuite.
Toutes ces cicatrices, elles font partie de son parcours. Elles ont forgé le mental hors norme d’un homme qui ne renonce jamais et revient souvent plus fort…
#1
Dans ce premier épisode, on partage un moment avec Arthur Guérin-Boëri, un apnéiste originaire de Nice bardé de distinctions.
Huit fois recordman du monde, titré à cinq reprises aux Mondiaux, Arthur est le genre de gaillard capable de parcourir 105 mètres en longueur sous une couche de glace, sans palme et sans combinaison.
Oui, parce que comme si l’apnée n’était pas un sport assez exigeant comme ça, notre homme a la particularité de pratiquer régulièrement dans l’eau très froide.
Avant de découvrir l’apnée sur le tard, comme une thérapie pour fuir un quotidien morose, Arthur était déjà captivé par le personnage de Jacques Maillol dans Le Grand Bleu.
A l’approche de la quarantaine, il est en train de prendre un autre virage. Il s’éloigne de la performance pure et dure pour donner un autre sens à ses aventures à couper le souffle.